Licenciement d'un contractuel
Le licenciement peut intervenir pour différents motifs. Selon le motif de licenciement, la procédure varie et vous bénéficiez ou non de certaines garanties (reclassement, préavis, indemnité de licenciement, ...).
L'insuffisance professionnelle
Qu'appelle-t-on insuffisance professionnelle ?
L'insuffisance professionnelle se caractérise par l'inaptitude d'un agent à exercer normalement les fonctions pour lesquelles il a été engagé.
L'insuffisance professionnelle peut notamment se caractériser par l'absence de rigueur dans l'exécution des tâches, la lenteur et la médiocrité du travail réalisé, l'incapacité de travailler en équipe, etc.
Quelle est la procédure de licenciement ?
Communication du dossier individuel
L'administration vous informe que vous pouvez demander la communication intégrale de votre dossier individuel.
Vous pouvez également demander la communication de tout document sur lequel l'administration fonde sa décision, même s'il ne figure pas à votre dossier individuel.
Entretien préalable
Le licenciement doit être précédé d'un entretien préalable.
La convocation à l'entretien est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
Cette lettre indique l'objet de la convocation.
L'entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables (correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise) après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.
Vous pouvez vous faire accompagner à l'entretien par la ou les personnes de votre choix.
Au cours de l'entretien, l'administration vous indique le motif de votre licenciement.
Consultation de la commission consultative paritaire (CCP)
La CCP (Commission consultative paritaire) est consultée sur le projet de décision de licenciement.
La consultation de la CCP doit intervenir avant l'entretien préalable dans les situations suivantes :
Vous êtes représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif (CCP, comité social d'administration, ...)
Vous étiez représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif et votre mandat s'est terminé au cours des 12 mois précédents
Votre licenciement est envisagé au cours des 6 mois qui suivent une élection des représentants des personnels à un organisme consultatif à laquelle vous avez été candidat non élu
Vous avez obtenu au cours des 12 mois précédents une autorisation d'absence pour assister à un congrès syndical ou à une réunion d'un organisme directeur dont vous êtes membre élu
Vous êtes déchargé d'activité de service pour mandat syndical à hauteur d'au moins 20 % de votre temps de travail
Protection liée à la parentalité
Aucun licenciement ne peut être prononcé dans les situations suivantes :
Pendant une période de grossesse médicalement constatée
Pendant un congé de maternité ou d'adoption ou pendant un congé pour naissance ou adoption ou un congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Pendant une période de 10 semaines suivant un congé de maternité ou d'adoption ou pour naissance ou adoption ou de paternité et d'accueil de l'enfant
Si le licenciement vous est notifié (formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne) avant la constatation médicale de votre grossesse, vous pouvez justifier votre état par l'envoi d'un certificat médical dans les 15 jours suivant la notification du licenciement.
De même, si le licenciement vous est notifié dans les 15 jours précédant l'arrivée à votre foyer d'un enfant placé en vue de son adoption, vous pouvez envoyer, dans les 15 jours suivant la notification, une attestation du service de l'ASE.
Dans ces 2 cas, le licenciement est alors annulé.
Toutefois, cette protection ne s'applique pas si l'administration est dans l'impossibilité de continuer à vous employer pour un motif autre que la grossesse, l'accouchement, la naissance ou l'adoption.
Notification du licenciement
La décision de licenciement vous est communiquée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre précise le motif du licenciement et la date à laquelle il intervient, compte-tenu de vos droits à congés annuels restant dûs et de la durée du préavis.
Préavis
Vous avez droit à un préavis de licenciement dont la durée varie selon votre ancienneté :
L'ancienneté est calculée jusqu'à la date d'envoi de la lettre de notification du licenciement.
Elle est calculée en tenant compte de l'ensemble de vos contrats.
Les contrats séparés par une interruption de fonctions sont pris en compte si l'interruption ne dépasse pas 4 mois et si elle n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Le préavis débute à la date de présentation de la lettre recommandée notifiant le licenciement.
Certificat de fin de contrat
L'administration vous remet un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :
Dates de début et de fin de contrat(s)
Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées
S'il y a lieu, périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Quel droit à une indemnité de licenciement ?
Vous avez droit à une indemnité de licenciement sauf si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
Vous êtes fonctionnaire détaché en tant que contractuel
Vous avez au moins 62 ans et le nombre de trimestres d'assurance retraite requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein
Vous retrouvez immédiatement un emploi équivalent dans la fonction publique ou dans une société d'économie mixte dans laquelle l’État ou une collectivité territoriale a une participation majoritaire
Quel est le montant de l'indemnité ?
Cas général :
L'indemnité de licenciement est égale à 1/4 mois de salaire pour chacune de vos 12 premières années de services et à 1/6 de mois de salaire pour chacune des années suivantes.
Son montant est limité à 6 mois de salaire.
Toute fraction de services supérieure ou égale à 6 mois compte pour 1 an. Toute fraction de services inférieure à 6 mois n'est pas pris en compte.
Si vous étiez en CDD, le nombre d'années pris en compte ne peut pas être supérieur au nombre de mois qui restait à courir jusqu'à la date de fin prévue de votre contrat.
Si vous êtes âgé d'au moins 62 ans et n'avez pas le nombre de trimestres d'assurance retraite nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein, votre indemnité est réduite de 1,67 % par mois de service accompli au-delà de 62 ans.
Vous étiez employé sur un contrat de projet :
L'indemnité de licenciement est égale à 10 % de la rémunération totale que vous avez perçue à la date de fin de votre contrat.
Quel est le salaire pris en compte ?
La rémunération prise en compte pour le calcul de l'indemnité est votre dernière rémunération mensuelle, nette de cotisations de sécurité sociale.
Le supplément familial de traitement (SFT), les indemnités pour travaux supplémentaires et les autres indemnités accessoires ne sont pas prises en compte.
Si vous travailliez à temps partiel, votre indemnité est calculée sur la base de votre rémunération à temps plein.
Si vous étiez en congé de maladie à demi-traitement ou en congé non rémunéré, votre indemnité est calculée sur la base de votre dernière rémunération à plein traitement.
Comment est calculée l'ancienneté ?
L'ancienneté prise en compte est calculée à partir de la date de début de votre contrat jusqu'à la date d'effet de votre licenciement, compte tenu des droits à congés annuels restant dû et de la durée du préavis.
Si vous avez eu plusieurs contrats successifs sans interruption, la date de début de contrat prise en compte est la date de début de votre 1er contrat.
En cas d'interruption entre les contrats, la date de début de contrat retenue est également la date de début de votre 1er contrat, si l’interruption n'a pas dépassé 2 mois et n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Les périodes accomplies à temps partiel sont prises en compte proportionnellement à la durée de travail effectuée.
Comment l'indemnité est-elle versée ?
L'indemnité de licenciement vous est versée en une seule fois.
Elle est soumise à cotisations sociales, CSG (Contribution sociale généralisée), CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) et est imposable sur le revenu.
Quel droit à une indemnité compensatrice de congés annuels ?
Vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés annuels si vous n'avez pas pu prendre tous vos congés annuels du fait de l'administration ou pour raison de santé.
L'indemnité est égale au 1/10e de votre rémunération totale brute perçue entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.
Elle est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels non pris.
L'indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue pendant la période de congés dus et non pris.
Elle est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.
Quel droit au chômage ?
Vous pouvez bénéficier des allocations chômage si vous remplissez les conditions requises.
La faute disciplinaire
En cas de faute disciplinaire, c'est-à-dire de non respect de vos obligations professionnelles, vous pouvez être licencié sans préavis.
Vous n'avez droit ni à indemnité de licenciement, ni à indemnité de congés annuels.
Votre administration ne peut pas engager de procédure disciplinaire au-delà d'un délai de 3 ans à partir du jour où elle a eu une connaissance effective de la réalité, de la nature et de l'ampleur des faits.
Si vous faites l'objet de poursuites pénales, ce délai de 3 ans est interrompu jusqu'à la décision définitive de classement sans suite, de non-lieu, d'acquittement, de relaxe ou de condamnation.
Quelle est la procédure de licenciement ?
Communication du dossier individuel
L'administration vous informe que vous pouvez demander la communication intégrale de votre dossier individuel.
Vous pouvez également demander la communication de tout document sur lequel l'administration fonde sa décision, même s'il ne figure pas à votre dossier individuel.
Vous pouvez vous faire assister par les défenseurs de votre choix.
Entretien préalable
Le licenciement doit être précédé d'un entretien préalable.
La convocation à l'entretien est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
Cette lettre indique l'objet de la convocation.
L'entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables (correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise) après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.
Vous pouvez vous faire accompagner à l'entretien par la ou les personnes de votre choix.
Au cours de l'entretien, l'administration vous indique le motif de votre licenciement.
Consultation de la commission consultative paritaire (CCP)
La CCP (Commission consultative paritaire) est consultée sur le projet de décision de licenciement.
Seuls les représentants du personnel occupant un emploi de la catégorie hiérarchique au moins égale à celle de votre emploi et un nombre égal de représentants de l'administration participent à la délibération.
La consultation de la CCP doit intervenir avant l'entretien préalable dans les situations suivantes :
Vous êtes représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif (CCP, comité social d'administration, ...)
Vous étiez représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif et votre mandat s'est terminé au cours des 12 mois précédents
Votre licenciement est envisagé au cours des 6 mois qui suivent une élection des représentants des personnels à un organisme consultatif à laquelle vous avez été candidat non élu
Vous avez obtenu au cours des 12 mois précédents une autorisation d'absence pour assister à un congrès syndical ou à une réunion d'un organisme directeur dont vous êtes membre élu
Vous êtes déchargé d'activité de service pour mandat syndical à hauteur d'au moins 20 % de votre temps de travail
Protection liée à la parentalité
Aucun licenciement ne peut être prononcé dans les situations suivantes :
Pendant une période de grossesse médicalement constatée
Pendant un congé de maternité ou d'adoption ou pendant un congé pour naissance ou adoption ou un congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Pendant une période de 10 semaines suivant un congé de maternité ou d'adoption ou pour naissance ou adoption ou de paternité et d'accueil de l'enfant
Si le licenciement vous est notifié : Formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne avant la constatation médicale de votre grossesse, vous pouvez justifier votre état par l'envoi d'un certificat médical dans les 15 jours suivant la notification du licenciement.
De même, si le licenciement vous est notifié dans les 15 jours précédant l'arrivée à votre foyer d'un enfant placé en vue de son adoption, vous pouvez envoyer, dans les 15 jours suivant la notification, une attestation du service de l'ASE.
Dans ces 2 cas, le licenciement est alors annulé.
Toutefois, cette protection ne s'applique pas si l'administration est dans l'impossibilité de continuer à vous employer pour un motif autre que la grossesse, l'accouchement, la naissance ou l'adoption.
Notification du licenciement
La décision de licenciement vous est communiquée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre précise le motif du licenciement et la date à laquelle il intervient.
Certificat de fin de contrat
L'administration vous remet un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :
Dates de début et de fin de contrat(s)
Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées
S'il y a lieu, périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Quel droit au chômage ?
Vous pouvez bénéficier des allocations chômage si vous remplissez les conditions requises.
L'inaptitude physique
Dans quel cas peut-on être licencié pour inaptitude physique ?
Vous pouvez être licencié pour inaptitude physique :
S'il est médicalement constaté par un médecin agréé que vous êtes définitivement inapte physiquement à occuper votre emploi
Et si votre reclassement dans un autre emploi est impossible.
Cela peut intervenir à la fin d'un congé de maladie (pour maladie professionnelle ou non professionnelle) ou à la fin d'un congé de grave maladie.
Cela peut aussi intervenir à la fin d'un congé de maternité ou d'adoption ou à la fin d'un congé de paternité.
Quelle est la procédure de licenciement ?
Communication du dossier individuel et du dossier médical
L'administration vous informe que vous pouvez demander la communication de votre dossier médical et de votre dossier individuel.
Entretien préalable
Le licenciement doit être précédé d'un entretien préalable.
La convocation à l'entretien est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
L'entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables (correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise) après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.
Vous pouvez vous faire accompagner à l'entretien par la ou les personnes de votre choix.
La convocation à l'entretien précise le motif du licenciement et la date à laquelle il doit intervenir, compte tenu des droits à congés annuels restant dus et de la durée du préavis.
Consultation de la commission consultative paritaire (CCP)
La CCP (Commission consultative paritaire) est consultée sur le projet de décision de licenciement.
La consultation de la CCP doit intervenir avant l'entretien préalable dans les situations suivantes :
Vous êtes représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif (CCP, comité social d'administration, ...)
Vous étiez représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif et votre mandat s'est terminé au cours des 12 mois précédents
Votre licenciement est envisagé au cours des 6 mois qui suivent une élection des représentants des personnels à un organisme consultatif à laquelle vous avez été candidat non élu
Vous avez obtenu au cours des 12 mois précédents une autorisation d'absence pour assister à un congrès syndical ou à une réunion d'un organisme directeur dont vous êtes membre élu
Vous êtes déchargé d'activité de service pour mandat syndical à hauteur d'au moins 20 % de votre temps de travail
Protection liée à la parentalité
Aucun licenciement ne peut être prononcé dans les situations suivantes :
Pendant une période de grossesse médicalement constatée
Pendant un congé de maternité ou d'adoption ou pendant un congé pour naissance ou adoption ou un congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Pendant une période de 10 semaines suivant un congé de maternité ou d'adoption ou pour naissance ou adoption ou de paternité et d'accueil de l'enfant
Si le licenciement vous est notifié (formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne) avant la constatation médicale de votre grossesse, vous pouvez justifier votre état par l'envoi d'un certificat médical dans les 15 jours suivant la notification du licenciement.
De même, si le licenciement vous est notifié dans les 15 jours précédant l'arrivée à votre foyer d'un enfant placé en vue de son adoption, vous pouvez envoyer, dans les 15 jours suivant la notification, une attestation du service de l'ASE.
Dans ces 2 cas, le licenciement est alors annulé.
Toutefois, cette protection ne s'applique pas si l'administration est dans l'impossibilité de continuer à vous employer pour un motif autre que la grossesse, l'accouchement, la naissance ou l'adoption.
Notification du licenciement
Après la consultation de la CCP, votre administration vous communique sa décision de licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre précise le motif du licenciement et la date à laquelle il intervient, compte-tenu de vos droits à congés annuels restant dus et de la durée du préavis.
Cette lettre vous invite également à présenter une demande écrite de reclassement et indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement peuvent vous être adressées.
Si le licenciement intervient après un congé de maternité ou d'adoption ou après un congé de paternité, il ne peut intervenir que 10 semaines après la fin de ce congé.
Quelle est la procédure de reclassement ?
Vous devez formuler votre demande de reclassement dans un délai qui varie selon votre ancienneté :
En l'absence de demande de reclassement formulée dans le délai imparti ou en cas de refus de bénéficier de la procédure de reclassement, vous êtes licencié.
Votre reclassement s'effectue sur un emploi de même catégorie hiérarchique que votre précédent emploi.
Si cela n'est pas possible, il peut s'effectuer, avec votre accord, sur un emploi relevant d'une catégorie hiérarchique inférieure.
L'emploi proposé doit être adapté à votre état de santé et compatible avec vos compétences professionnelles.
Si aucun reclassement ne peut vous être proposé avant la fin du préavis, vous êtes placé, à la fin du préavis, en congé non rémunéré pour 3 mois maximum.
Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d'effet de votre licenciement.
Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l'administration vous est délivrée.
Pendant ce congé non rémunéré, vous êtes considéré comme involontairement privé d'emploi et pouvez bénéficier, à votre demande, des allocations chômage.
Vous pouvez à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois maximum, revenir sur votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.
Si votre reclassement sur un emploi adapté à vos capacités physiques est impossible et n'a pas été effectué à la fin du congé non rémunéré de 3 mois maximum, vous êtes licencié.
Votre licenciement peut aussi intervenir en cas de refus du poste proposé.
Quelle est la durée du préavis ?
La durée du préavis varie selon votre ancienneté :
Vous pouvez renoncer à tout moment au préavis.
L'ancienneté est calculée jusqu'à la date d'envoi de la lettre de notification du licenciement.
Elle est calculée en tenant compte de l'ensemble de vos contrats.
Les contrats séparés par une interruption de fonctions sont pris en compte si l'interruption ne dépasse pas 4 mois et si elle n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Le préavis débute à la date de présentation de la lettre recommandée notifiant le licenciement.
Certificat de fin de contrat
L'administration vous remet un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :
Dates de début et de fin de contrat(s)
Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées
S'il y a lieu, périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Quel droit à une indemnité de licenciement ?
Vous avez droit à une indemnité de licenciement sauf si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
Vous êtes fonctionnaire détaché en tant que contractuel
Vous avez au moins 62 ans et le nombre de trimestres d'assurance retraite requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein
Vous retrouvez immédiatement un emploi équivalent dans la fonction publique ou dans une société d'économie mixte dans laquelle l’État ou une collectivité territoriale a une participation majoritaire
Certificat de fin de contrat
L'indemnité de licenciement est égale à 1/2 mois de salaire pour chacune de vos 12 premières années de services et à 1/3 de mois de salaire pour chacune des années suivantes.
Son montant est limité à 12 mois de salaire.
Toute fraction de services supérieure ou égale à 6 mois compte pour 1 an, toute fraction de services inférieure à 6 mois n'est pas pris en compte.
Si vous étiez en CDD, le nombre d'années pris en compte ne peut pas être supérieur au nombre de mois qui restait à courir jusqu'à la date de fin prévue de votre contrat.
Si vous êtes âgé d'au moins 62 ans et n'avez pas le nombre de trimestres d'assurance retraite nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein, votre indemnité est réduite de 1,67 % par mois de service accompli au-delà de 62 ans.
Quel est le salaire pris en compte ?
La rémunération prise en compte pour le calcul de l'indemnité est votre dernière rémunération mensuelle, nette de cotisations de sécurité sociale.
Le supplément familial de traitement (SFT), les indemnités pour travaux supplémentaires et les autres indemnités accessoires ne sont pas prises en compte.
Si vous travailliez à temps partiel, votre indemnité est calculée sur la base de votre rémunération à temps plein.
Si vous étiez en congé de maladie à demi-traitement ou en congé non rémunéré, votre indemnité est calculée sur la base de votre dernière rémunération à plein traitement.
Comment est calculée l'ancienneté ?
L'ancienneté prise en compte est calculée à partir de la date de début de votre contrat jusqu'à la date d'effet de votre licenciement, compte tenu des droits à congés annuels restant dû et de la durée du préavis.
Si vous avez eu plusieurs contrats successifs sans interruption, la date de début de contrat prise en compte est la date de début de votre 1er contrat.
En cas d'interruption entre les contrats, la date de début de contrat retenue est également la date de début de votre 1er contrat, si l’interruption n'a pas dépassé 2 mois et n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Les périodes accomplies à temps partiel sont prises en compte proportionnellement à la durée de travail effectuée.
Comment l'indemnité est-elle versée ?
L'indemnité de licenciement vous est versée en une seule fois.
Elle est soumise à cotisations sociales, CSG (Contribution sociale généralisée), CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) et est imposable sur le revenu.
Quel droit à une indemnité compensatrice de congés annuels ?
Vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés annuels si vous n'avez pas pu prendre tous vos congés annuels du fait de l'administration ou pour raison de santé.
L'indemnité est égale au 1/10e de votre rémunération totale brute perçue entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.
Elle est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels non pris.
L'indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue pendant la période de congés dus et non pris.
Elle est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.
Quel droit au chômage ?
Vous pouvez bénéficier des allocations chômage si vous remplissez les conditions requises.
La suppression de votre emploi
Vous pouvez être licencié en cas de suppression du besoin ou de l'emploi qui a justifié votre recrutement en CDD ou en CDI sur un emploi permanent (emploi correspondant à une activité normale et habituelle de l'administration par opposition à un emploi permettant de faire face à un besoin occasionnel (activité ponctuelle, surcroît momentané d'activité).
Votre licenciement ne peut être prononcé que si votre reclassement dans un autre emploi n'est pas possible.
Quelle est la procédure de licenciement ?
Entretien préalable
Le licenciement doit être précédé d'un entretien préalable.
La convocation à l'entretien est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre indique l'objet de la convocation.
L'entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables (correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise) après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.
Vous pouvez vous faire accompagner à l'entretien par la ou les personnes de votre choix.
Au cours de l'entretien préalable, l'administration vous indique le motif du licenciement et le délai dans lequel vous devez présenter votre demande écrite de reclassement.
Elle vous indique également les conditions dans lesquelles les offres de reclassement vous sont présentées.
Consultation de la commission consultative paritaire (CCP)
La CCP (Commission consultative paritaire) est consultée sur le projet de décision de licenciement.
La consultation de la CCP doit intervenir avant l'entretien préalable dans les situations suivantes :
Vous êtes représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif (CCP, comité social d'administration, ...)
Vous étiez représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif et votre mandat s'est terminé au cours des 12 mois précédents
Votre licenciement est envisagé au cours des 6 mois qui suivent une élection des représentants des personnels à un organisme consultatif à laquelle vous avez été candidat non élu
Vous avez obtenu au cours des 12 mois précédents une autorisation d'absence pour assister à un congrès syndical ou à une réunion d'un organisme directeur dont vous êtes membre élu
Vous êtes déchargé d'activité de service pour mandat syndical à hauteur d'au moins 20 % de votre temps de travail
Protection liée à la parentalité
Aucun licenciement ne peut être prononcé dans les situations suivantes :
Pendant une période de grossesse médicalement constatée
Pendant un congé de maternité ou d'adoption ou pendant un congé pour naissance ou adoption ou un congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Pendant une période de 10 semaines suivant un congé de maternité ou d'adoption ou pour naissance ou adoption ou de paternité et d'accueil de l'enfant
Si le licenciement vous est notifié (formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne) avant la constatation médicale de votre grossesse, vous pouvez justifier votre état par l'envoi d'un certificat médical dans les 15 jours suivant la notification du licenciement.
De même, si le licenciement vous est notifié dans les 15 jours précédant l'arrivée à votre foyer d'un enfant placé en vue de son adoption, vous pouvez envoyer, dans les 15 jours suivant la notification, une attestation du service de l'ASE.
Dans ces 2 cas, le licenciement est alors annulé.
Toutefois, cette protection ne s'applique pas si l'administration est dans l'impossibilité de continuer à vous employer pour un motif autre que la grossesse, l'accouchement, la naissance ou l'adoption.
Notification du licenciement
Après la consultation de la CCP, votre administration vous communique sa décision de licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre précise le motif du licenciement et la date à laquelle il intervient, compte-tenu de vos droits à congés annuels restant dus et de la durée du préavis.
Cette lettre vous invite également à présenter une demande écrite de reclassement et indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement peuvent vous être adressées.
Quelle est la procédure de reclassement ?
Vous devez formuler votre demande de reclassement dans un délai qui varie selon votre ancienneté :
En l'absence de demande de reclassement formulée dans le délai imparti ou en cas de refus de bénéficier de la procédure de reclassement, vous êtes licencié.
Votre reclassement s'effectue sur un emploi de même catégorie hiérarchique que votre précédent emploi.
Si cela n'est pas possible, il peut s'effectuer, avec votre accord, sur un emploi relevant d'une catégorie hiérarchique inférieure.
L'offre de reclassement est écrite et précise.
L'emploi proposé doit être compatible avec vos compétences professionnelles.
Si aucun reclassement ne peut vous être proposé avant la fin du préavis, vous êtes placé, à la fin du préavis, en congé non rémunéré pour 3 mois maximum.
Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d'effet de votre licenciement.
Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l'administration vous est délivrée.
Pendant ce congé non rémunéré, vous êtes considéré comme involontairement privé d'emploi et pouvez bénéficier, à votre demande, des allocations chômage.
Vous pouvez à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois maximum, revenir sur votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.
Si votre reclassement est impossible et n'a pas été effectué à la fin du congé non rémunéré de 3 mois maximum, vous êtes licencié.
Votre licenciement peut aussi intervenir en cas de refus du poste proposé.
Quelle est la durée du préavis ?
La durée du préavis varie selon votre ancienneté :
L'ancienneté est calculée jusqu'à la date d'envoi de la lettre de notification du licenciement.
Elle est calculée en tenant compte de l'ensemble de vos contrats.
Les contrats séparés par une interruption de fonctions sont pris en compte si l'interruption ne dépasse pas 4 mois et si elle n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Le préavis débute à la date de présentation de la lettre recommandée notifiant le licenciement.
Certificat de fin de contrat
L'administration vous remet un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :
Dates de début et de fin de contrat(s)
Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées
S'il y a lieu, périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Quel droit à une indemnité de licenciement ?
Vous avez droit à une indemnité de licenciement sauf si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
Vous êtes fonctionnaire détaché en tant que contractuel
Ou vous avez au moins 62 ans et le nombre de trimestres d'assurance retraite requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein
Ou vous retrouvez immédiatement un emploi équivalent dans la fonction publique ou dans une société d'économie mixte dans laquelle l’État ou une collectivité territoriale a une participation majoritaire
Quel est le montant de l'indemnité ?
L'indemnité de licenciement est égale à 1/2 mois de salaire pour chacune de vos 12 premières années de services et à 1/3 de mois de salaire pour chacune des années suivantes.
Son montant est limité à 12 mois de salaire.
Toute fraction de services supérieure ou égale à 6 mois compte pour 1 an, toute fraction de services inférieure à 6 mois n'est pas pris en compte.
Si vous étiez en CDD, le nombre d'années pris en compte ne peut pas être supérieur au nombre de mois qui restait à courir jusqu'à la date de fin prévue de votre contrat.
Si vous êtes âgé d'au moins 62 ans et n'avez pas le nombre de trimestres d'assurance retraite nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein, votre indemnité est réduite de 1,67 % par mois de service accompli au-delà de 62 ans.
Quel est le salaire pris en compte ?
La rémunération prise en compte pour le calcul de l'indemnité est votre dernière rémunération mensuelle, nette de cotisations de sécurité sociale.
Le supplément familial de traitement (SFT), les indemnités pour travaux supplémentaires et les autres indemnités accessoires ne sont pas prises en compte.
Si vous travailliez à temps partiel, votre indemnité est calculée sur la base de votre rémunération à temps plein.
Si vous étiez en congé de maladie à demi-traitement ou en congé non rémunéré, votre indemnité est calculée sur la base de votre dernière rémunération à plein traitement.
Comment est calculée l'ancienneté ?
L'ancienneté prise en compte est calculée à partir de la date de début de votre contrat jusqu'à la date d'effet de votre licenciement, compte tenu des droits à congés annuels restant dû et de la durée du préavis.
Si vous avez eu plusieurs contrats successifs sans interruption, la date de début de contrat prise en compte est la date de début de votre 1er contrat.
En cas d'interruption entre les contrats, la date de début de contrat retenue est également la date de début de votre 1er contrat, si l’interruption n'a pas dépassé 2 mois et n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Les périodes accomplies à temps partiel sont prises en compte proportionnellement à la durée de travail effectuée.
Comment l'indemnité est-elle versée ?
L'indemnité de licenciement vous est versée en une seule fois.
Elle est soumise à cotisations sociales, CSG (Contribution sociale généralisée), CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) et est imposable sur le revenu.
Quel droit à une indemnité compensatrice de congés annuels ?
Vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés annuels si vous n'avez pas pu prendre tous vos congés annuels du fait de l'administration ou pour raison de santé.
L'indemnité est égale au 1/10e de votre rémunération totale brute perçue entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.
Elle est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels non pris.
L'indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue pendant la période de congés dus et non pris.
Elle est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.
Quel droit au chômage ?
Vous pouvez bénéficier des allocations chômage si vous remplissez les conditions requises.
La transformation de votre emploi
Dans quel cas peut-on être licencié pour transformation de son emploi ?
Vous pouvez être licencié en cas de transformation du besoin ou de l'emploi qui a justifié votre recrutement.
Vous pouvez être licencié pour ce motif si vous êtes recruté sur un emploi permanent (emploi correspondant à une activité normale et habituelle de l'administration par opposition à un emploi permettant de faire face à un besoin occasionnel (activité ponctuelle, surcroît momentané d'activité)) ou si vous êtes recruté sur un emploi non permanent par contrat de projet.
Si vous occupez un emploi permanent, votre administration peut vous proposer, en cas de transformation du besoin ou de l'emploi qui a justifié votre recrutement, la modification d'un élément substantiel de votre contrat de travail.
Il peut s'agir d'une modification de votre durée de travail ou d'un changement de votre lieu de travail.
Il peut aussi s'agir d'une modification de vos fonctions, à condition que cette modification soit compatible avec votre qualification professionnelle.
La proposition de modification vous est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
Cette lettre vous informe que vous disposez d'un mois à partir de sa réception pour faire connaître votre acceptation ou votre refus.
En l'absence de réponse dans ce délai d'un mois, vous êtes considéré comme refusant la modification proposée.
Si vous refusez la modification proposée, votre administration ne peut vous licencier que si votre reclassement dans un autre emploi n'est pas possible.
Quelle est la procédure de licenciement ?
Entretien préalable
Le licenciement doit être précédé d'un entretien préalable.
La convocation à l'entretien est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre indique l'objet de la convocation.
L'entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables (correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise) après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.
Vous pouvez vous faire accompagner à l'entretien par la ou les personnes de votre choix.
Au cours de l'entretien préalable, l'administration vous indique le motif du licenciement et, si vous occupez un emploi permanent, le délai dans lequel vous devez présenter votre demande écrite de reclassement.
L'administration vous indique également les conditions dans lesquelles les offres de reclassement vous sont présentées.
Consultation de la commission consultative paritaire (CCP)
La CCP (Commission consultative paritaire) est consultée sur le projet de décision de licenciement.
La consultation de la CCP doit intervenir avant l'entretien préalable dans les situations suivantes :
Vous êtes représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif (CCP, comité social d'administration, ...)
Vous étiez représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif et votre mandat s'est terminé au cours des 12 mois précédents
Votre licenciement est envisagé au cours des 6 mois qui suivent une élection des représentants des personnels à un organisme consultatif à laquelle vous avez été candidat non élu
Vous avez obtenu au cours des 12 mois précédents une autorisation d'absence pour assister à un congrès syndical ou à une réunion d'un organisme directeur dont vous êtes membre élu
Vous êtes déchargé d'activité de service pour mandat syndical à hauteur d'au moins 20 % de votre temps de travail
Protection liée à la parentalité
Aucun licenciement ne peut être prononcé dans les situations suivantes :
Pendant une période de grossesse médicalement constatée
Pendant un congé de maternité ou d'adoption ou pendant un congé pour naissance ou adoption ou un congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Pendant une période de 10 semaines suivant un congé de maternité ou d'adoption ou pour naissance ou adoption ou de paternité et d'accueil de l'enfant
Si le licenciement vous est notifié (formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne) avant la constatation médicale de votre grossesse, vous pouvez justifier votre état par l'envoi d'un certificat médical dans les 15 jours suivant la notification du licenciement.
De même, si le licenciement vous est notifié dans les 15 jours précédant l'arrivée à votre foyer d'un enfant placé en vue de son adoption, vous pouvez envoyer, dans les 15 jours suivant la notification, une attestation du service de l'ASE.
Dans ces 2 cas, le licenciement est alors annulé.
Toutefois, cette protection ne s'applique pas si l'administration est dans l'impossibilité de continuer à vous employer pour un motif autre que la grossesse, l'accouchement, la naissance ou l'adoption.
Notification du licenciement
Après la consultation de la CCP, votre administration vous communique sa décision de licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre précise le motif du licenciement et la date à laquelle il intervient, compte-tenu de vos droits à congés annuels restant dus et de la durée du préavis.
Si vous occupez un emploi permanent, cette lettre vous invite également à présenter une demande écrite de reclassement et indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement peuvent vous être adressées.
Quelle est la procédure de reclassement ?
Vous devez formuler votre demande de reclassement dans un délai qui varie selon votre ancienneté :
En l'absence de demande de reclassement formulée dans le délai imparti ou en cas de refus de bénéficier de la procédure de reclassement, vous êtes licencié.
Votre reclassement s'effectue sur un emploi de même catégorie hiérarchique que votre précédent emploi.
Si cela n'est pas possible, il peut s'effectuer, avec votre accord, sur un emploi relevant d'une catégorie hiérarchique inférieure.
L'offre de reclassement est écrite et précise.
L'emploi proposé doit être compatible avec vos compétences professionnelles.
Si aucun reclassement ne peut vous être proposé avant la fin du préavis, vous êtes placé, à la fin du préavis, en congé non rémunéré pour 3 mois maximum.
Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d'effet de votre licenciement.
Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l'administration vous est délivrée.
Pendant ce congé non rémunéré, vous êtes considéré comme involontairement privé d'emploi et pouvez bénéficier, à votre demande, des allocations chômage.
Vous pouvez à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois maximum, revenir sur votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.
Si votre reclassement est impossible et n'a pas été effectué à la fin du congé non rémunéré de 3 mois maximum, vous êtes licencié.
Votre licenciement peut aussi intervenir en cas de refus du poste proposé.
Quelle est la durée du préavis ?
Que vous occupiez un emploi permanent : Emploi correspondant à une activité normale et habituelle de l'administration par opposition à un emploi permettant de faire face à un besoin occasionnel (activité ponctuelle, surcroît momentané d'activité) ou un emploi non permanent par contrat de projet, vous avez droit à un préavis dont la durée varie selon votre ancienneté :
L'ancienneté est calculée jusqu'à la date d'envoi de la lettre de notification du licenciement.
Elle est calculée en tenant compte de l'ensemble de vos contrats.
Les contrats séparés par une interruption de fonctions sont pris en compte si l'interruption ne dépasse pas 4 mois et si elle n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Le préavis débute à la date de présentation de la lettre recommandée notifiant le licenciement.
Certificat de fin de contrat
L'administration vous remet un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :
Dates de début et de fin de contrat(s)
Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées
S'il y a lieu, périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Quel droit à une indemnité de licenciement ?
Vous avez droit à une indemnité de licenciement sauf si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
Vous êtes fonctionnaire détaché en tant que contractuel
Vous avez au moins 62 ans et le nombre de trimestres d'assurance retraite requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein
Vous retrouvez immédiatement un emploi équivalent dans la fonction publique ou dans une société d'économie mixte dans laquelle l’État ou une collectivité territoriale a une participation majoritaire
Quel est le montant de l'indemnité ?
L'indemnité de licenciement est égale à 1/2 mois de salaire pour chacune de vos 12 premières années de services et à 1/3 de mois de salaire pour chacune des années suivantes.
Son montant est limité à 12 mois de salaire.
Toute fraction de services supérieure ou égale à 6 mois compte pour 1 an, toute fraction de services inférieure à 6 mois n'est pas pris en compte.
Si vous étiez en CDD, le nombre d'années pris en compte ne peut pas être supérieur au nombre de mois qui restait à courir jusqu'à la date de fin prévue de votre contrat.
Si vous êtes âgé d'au moins 62 ans et n'avez pas le nombre de trimestres d'assurance retraite nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein, votre indemnité est réduite de 1,67 % par mois de service accompli au-delà de 62 ans.
Quel est le salaire pris en compte ?
La rémunération prise en compte pour le calcul de l'indemnité est votre dernière rémunération mensuelle, nette de cotisations de sécurité sociale.
Le supplément familial de traitement (SFT), les indemnités pour travaux supplémentaires et les autres indemnités accessoires ne sont pas prises en compte.
Si vous travailliez à temps partiel, votre indemnité est calculée sur la base de votre rémunération à temps plein.
Si vous étiez en congé de maladie à demi-traitement ou en congé non rémunéré, votre indemnité est calculée sur la base de votre dernière rémunération à plein traitement.
Comment est calculée l'ancienneté ?
L'ancienneté prise en compte est calculée à partir de la date de début de votre contrat jusqu'à la date d'effet de votre licenciement, compte tenu des droits à congés annuels restant dû et de la durée du préavis.
Si vous avez eu plusieurs contrats successifs sans interruption, la date de début de contrat prise en compte est la date de début de votre 1er contrat.
En cas d'interruption entre les contrats, la date de début de contrat retenue est également la date de début de votre 1er contrat, si l’interruption n'a pas dépassé 2 mois et n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Les périodes accomplies à temps partiel sont prises en compte proportionnellement à la durée de travail effectuée.
Comment l'indemnité est-elle versée ?
L'indemnité de licenciement vous est versée en une seule fois.
Elle est soumise à cotisations sociales, CSG (Contribution sociale généralisée), CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) et est imposable sur le revenu.
Quel droit à une indemnité compensatrice de congés annuels ?
Vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés annuels si vous n'avez pas pu prendre tous vos congés annuels du fait de l'administration ou pour raison de santé.
L'indemnité est égale au 1/10e de votre rémunération totale brute perçue entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.
Elle est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels non pris.
L'indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue pendant la période de congés dus et non pris.
Elle est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.
Quel droit au chômage ?
Vous pouvez bénéficier des allocations chômage si vous remplissez les conditions requises.
Le recrutement d'un fonctionnaire sur votre emploi
Vous pouvez être licencié en cas de recrutement d'un fonctionnaire sur votre emploi permanent : Emploi correspondant à une activité normale et habituelle de l'administration par opposition à un emploi permettant de faire face à un besoin occasionnel (activité ponctuelle, surcroît momentané d'activité).
Votre licenciement ne peut être prononcé que si votre reclassement dans un autre emploi n'est pas possible.
Quelle est la procédure de licenciement ?
Entretien préalable
Le licenciement doit être précédé d'un entretien préalable.
La convocation à l'entretien est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre indique l'objet de la convocation.
L'entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables (correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise) après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.
Vous pouvez vous faire accompagner à l'entretien par la ou les personnes de votre choix.
Au cours de l'entretien préalable, l'administration vous indique le motif du licenciement et le délai dans lequel vous devez présenter votre demande écrite de reclassement.
Elle vous indique également les conditions dans lesquelles les offres de reclassement vous sont présentées.
Consultation de la commission consultative paritaire (CCP)
La CCP (Commission consultative paritaire) est consultée sur le projet de décision de licenciement.
La consultation de la CCP doit intervenir avant l'entretien préalable dans les situations suivantes :
Vous êtes représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif (CCP, comité social d'administration, ...)
Vous étiez représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif et votre mandat s'est terminé au cours des 12 mois précédents
Votre licenciement est envisagé au cours des 6 mois qui suivent une élection des représentants des personnels à un organisme consultatif à laquelle vous avez été candidat non élu
Vous avez obtenu au cours des 12 mois précédents une autorisation d'absence pour assister à un congrès syndical ou à une réunion d'un organisme directeur dont vous êtes membre élu
Vous êtes déchargé d'activité de service pour mandat syndical à hauteur d'au moins 20 % de votre temps de travail
Protection liée à la parentalité
Aucun licenciement ne peut être prononcé dans les situations suivantes :
Pendant une période de grossesse médicalement constatée
Pendant un congé de maternité ou d'adoption ou pendant un congé pour naissance ou adoption ou un congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Pendant une période de 10 semaines suivant un congé de maternité ou d'adoption ou pour naissance ou adoption ou de paternité et d'accueil de l'enfant
Si le licenciement vous est notifié (formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne) avant la constatation médicale de votre grossesse, vous pouvez justifier votre état par l'envoi d'un certificat médical dans les 15 jours suivant la notification du licenciement.
De même, si le licenciement vous est notifié dans les 15 jours précédant l'arrivée à votre foyer d'un enfant placé en vue de son adoption, vous pouvez envoyer, dans les 15 jours suivant la notification, une attestation du service de l'ASE.
Dans ces 2 cas, le licenciement est alors annulé.
Toutefois, cette protection ne s'applique pas si l'administration est dans l'impossibilité de continuer à vous employer pour un motif autre que la grossesse, l'accouchement, la naissance ou l'adoption.
Notification du licenciement
Après la consultation de la CCP, votre administration vous communique sa décision de licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre précise le motif du licenciement et la date à laquelle il intervient, compte-tenu de vos droits à congés annuels restant dus et de la durée du préavis.
Cette lettre vous invite également à présenter une demande écrite de reclassement et indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement peuvent vous être adressées.
Quelle est la procédure de reclassement ?
Vous devez formuler votre demande de reclassement dans un délai qui varie selon votre ancienneté :
En l'absence de demande de reclassement formulée dans le délai imparti ou en cas de refus de bénéficier de la procédure de reclassement, vous êtes licencié.
Votre reclassement s'effectue sur un emploi de même catégorie hiérarchique que votre précédent emploi.
Si cela n'est pas possible, il peut s'effectuer, avec votre accord, sur un emploi relevant d'une catégorie hiérarchique inférieure.
L'offre de reclassement est écrite et précise.
L'emploi proposé doit être compatible avec vos compétences professionnelles.
Si aucun reclassement ne peut vous être proposé avant la fin du préavis, vous êtes placé, à la fin du préavis, en congé non rémunéré pour 3 mois maximum.
Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d'effet de votre licenciement.
Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l'administration vous est délivrée.
Pendant ce congé non rémunéré, vous êtes considéré comme involontairement privé d'emploi et pouvez bénéficier, à votre demande, des allocations chômage.
Vous pouvez à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois maximum, revenir sur votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.
Si votre reclassement est impossible et n'a pas été effectué à la fin du congé non rémunéré de 3 mois maximum, vous êtes licencié.
Votre licenciement peut aussi intervenir en cas de refus du poste proposé.
Quelle est la durée du préavis ?
La durée du préavis varie selon votre ancienneté :
L'ancienneté est calculée jusqu'à la date d'envoi de la lettre de notification du licenciement.
Elle est calculée en tenant compte de l'ensemble de vos contrats.
Les contrats séparés par une interruption de fonctions sont pris en compte si l'interruption ne dépasse pas 4 mois et si elle n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Le préavis débute à la date de présentation de la lettre recommandée notifiant le licenciement.
Certificat de fin de contrat
L'administration vous remet un certificat qui contient exclusivement les mentions suivantes :
Dates de début et de fin de contrat(s)
Fonctions occupées, catégorie hiérarchique dont elles relèvent et durée pendant laquelle elles ont été exercées
S'il y a lieu, périodes de congés non assimilées à des périodes de travail effectif.
Quel droit à une indemnité de licenciement ?
Vous avez droit à une indemnité de licenciement sauf si vous êtes dans l'une des situations suivantes :
Vous êtes fonctionnaire détaché en tant que contractuel
Vous avez au moins 62 ans et le nombre de trimestres d'assurance retraite requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein
Vous retrouvez immédiatement un emploi équivalent dans la fonction publique ou dans une société d'économie mixte dans laquelle l’État ou une collectivité territoriale a une participation majoritaire
Quel est le montant de l'indemnité ?
L'indemnité de licenciement est égale à 1/2 mois de salaire pour chacune de vos 12 premières années de services et à 1/3 de mois de salaire pour chacune des années suivantes.
Son montant est limité à 12 mois de salaire.
Toute fraction de services supérieure ou égale à 6 mois compte pour 1 an, toute fraction de services inférieure à 6 mois n'est pas pris en compte.
Si vous étiez en CDD, le nombre d'années pris en compte ne peut pas être supérieur au nombre de mois qui restait à courir jusqu'à la date de fin prévue de votre contrat.
Si vous êtes âgé d'au moins 62 ans et n'avez pas le nombre de trimestres d'assurance retraite nécessaire pour bénéficier d'une retraite à taux plein, votre indemnité est réduite de 1,67 % par mois de service accompli au-delà de 62 ans.
Quel est le salaire pris en compte ?
La rémunération prise en compte pour le calcul de l'indemnité est votre dernière rémunération mensuelle, nette de cotisations de sécurité sociale.
Le supplément familial de traitement (SFT), les indemnités pour travaux supplémentaires et les autres indemnités accessoires ne sont pas prises en compte.
Si vous travailliez à temps partiel, votre indemnité est calculée sur la base de votre rémunération à temps plein.
Si vous étiez en congé de maladie à demi-traitement ou en congé non rémunéré, votre indemnité est calculée sur la base de votre dernière rémunération à plein traitement.
Comment est calculée l'ancienneté ?
L'ancienneté prise en compte est calculée à partir de la date de début de votre contrat jusqu'à la date d'effet de votre licenciement, compte tenu des droits à congés annuels restant dû et de la durée du préavis.
Si vous avez eu plusieurs contrats successifs sans interruption, la date de début de contrat prise en compte est la date de début de votre 1er contrat.
En cas d'interruption entre les contrats, la date de début de contrat retenue est également la date de début de votre 1er contrat, si l’interruption n'a pas dépassé 2 mois et n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :
Congés annuels
Congé pour formation syndicale
Congé pour formation en matière d'hygiène, de sécurité et de conditions de travail (si vous êtes représentant du personnel au CHSCT)
Congé de formation des cadres et animateurs pour la jeunesse
Congé de formation professionnelle
Congé de représentation
Congé de citoyenneté
Période de professionnalisation
Congé pour validation des acquis de l'expérience (VAE)
Congé pour bilan de compétences
Congés rémunérés de maladie ou de grave maladie
Congés rémunérés de maternité, d'adoption, pour naissance ou adoption, de paternité
Congé de solidarité familiale
Congé de présence parentale
Congé de proche aidant
Congé non rémunéré pour raisons de famille
Congé de réserviste
Les autres congés ne sont pas pris en compte mais ils ne font pas perdre l'ancienneté acquise avant leur attribution.
Les périodes accomplies à temps partiel sont prises en compte proportionnellement à la durée de travail effectuée.
Comment l'indemnité est-elle versée ?
L'indemnité de licenciement vous est versée en une seule fois.
Elle est soumise à cotisations sociales, CSG (Contribution sociale généralisée), CRDS (Contribution pour le remboursement de la dette sociale) et est imposable sur le revenu.
Quel droit à une indemnité compensatrice de congés annuels ?
Vous avez droit à une indemnité compensatrice de congés annuels si vous n'avez pas pu prendre tous vos congés annuels du fait de l'administration ou pour raison de santé.
L'indemnité est égale au 1/10e de votre rémunération totale brute perçue entre le 1er janvier et le 31 décembre de l'année en cours.
Elle est proportionnelle au nombre de jours de congés annuels non pris.
L'indemnité ne peut pas être inférieure au montant de la rémunération que vous auriez perçue pendant la période de congés dus et non pris.
Elle est soumise aux mêmes cotisations que votre rémunération.
Quel droit au chômage ?
Vous pouvez bénéficier des allocations chômage si vous remplissez les conditions requises.
Le refus d'une modification d'un élément substantiel de votre contrat
En quoi consiste la modification d'un élément substantiel du contrat ?
Vous pouvez être licencié si vous refusez une modification d'un élément substantiel de votre contrat proposée par l'administration.
La modification peut porter sur votre durée de travail ou votre lieu de travail.
Il peut s'agir aussi d'une modification de vos fonctions, à condition que cette modification soit compatible avec votre qualification professionnelle.
Vous pouvez être licencié pour ce motif si vous êtes recruté sur un emploi permanent : Emploi correspondant à une activité normale et habituelle de l'administration par opposition à un emploi permettant de faire face à un besoin occasionnel (activité ponctuelle, surcroît momentané d'activité) ou si vous êtes recruté sur un emploi non permanent par contrat de projet.
La proposition de modification vous est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
Cette lettre vous informe que vous disposez d'un mois à partir de sa réception pour faire connaître votre acceptation ou votre refus.
En l'absence de réponse dans ce délai d'un mois, vous êtes considéré comme refusant la modification proposée.
Si vous refusez la modification proposée, votre administration ne peut vous licencier, si vous occupez un emploi permanent, que si votre reclassement dans un autre emploi n'est pas possible.
Quelle est la procédure de licenciement ?
Entretien préalable
Le licenciement doit être précédé d'un entretien préalable.
La convocation à l'entretien est effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre indique l'objet de la convocation.
L'entretien doit avoir lieu au moins 5 jours ouvrables (correspond à tous les jours de la semaine, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés dans l'entreprise) après la présentation de la lettre recommandée ou la remise en main propre.
Vous pouvez vous faire accompagner à l'entretien par la ou les personnes de votre choix.
Au cours de l'entretien préalable, l'administration vous indique le motif du licenciement et, si vous occupez un emploi permanent, le délai dans lequel vous devez présenter votre demande écrite de reclassement.
L'administration vous indique également les conditions dans lesquelles les offres de reclassement vous sont présentées.
Consultation de la commission consultative paritaire (CCP)
La CCP (Commission consultative paritaire) est consultée sur le projet de décision de licenciement.
La consultation de la CCP doit intervenir avant l'entretien préalable dans les situations suivantes :
Vous êtes représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif (CCP, comité social d'administration, ...)
Vous étiez représentant du personnel au sein d'un organisme consultatif et votre mandat s'est terminé au cours des 12 mois précédents
Votre licenciement est envisagé au cours des 6 mois qui suivent une élection des représentants des personnels à un organisme consultatif à laquelle vous avez été candidat non élu
Vous avez obtenu au cours des 12 mois précédents une autorisation d'absence pour assister à un congrès syndical ou à une réunion d'un organisme directeur dont vous êtes membre élu
Vous êtes déchargé d'activité de service pour mandat syndical à hauteur d'au moins 20 % de votre temps de travail
Protection liée à la parentalité
Aucun licenciement ne peut être prononcé dans les situations suivantes :
Pendant une période de grossesse médicalement constatée
Pendant un congé de maternité ou d'adoption ou pendant un congé pour naissance ou adoption ou un congé de paternité et d'accueil de l'enfant
Pendant une période de 10 semaines suivant un congé de maternité ou d'adoption ou pour naissance ou adoption ou de paternité et d'accueil de l'enfant
Si le licenciement vous est notifié (formalité par laquelle un acte de procédure ou une décision est porté à la connaissance d’une personne) avant la constatation médicale de votre grossesse, vous pouvez justifier votre état par l'envoi d'un certificat médical dans les 15 jours suivant la notification du licenciement.
De même, si le licenciement vous est notifié dans les 15 jours précédant l'arrivée à votre foyer d'un enfant placé en vue de son adoption, vous pouvez envoyer, dans les 15 jours suivant la notification, une attestation du service de l'ASE.
Dans ces 2 cas, le licenciement est alors annulé.
Toutefois, cette protection ne s'applique pas si l'administration est dans l'impossibilité de continuer à vous employer pour un motif autre que la grossesse, l'accouchement, la naissance ou l'adoption.
Notification du licenciement
Après la consultation de la CCP, votre administration vous communique sa décision de licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre signature.
La lettre précise le motif du licenciement et la date à laquelle il intervient, compte-tenu de vos droits à congés annuels restant dus et de la durée du préavis.
Si vous occupez un emploi permanent, cette lettre vous invite également à présenter une demande écrite de reclassement et indique les conditions dans lesquelles les offres de reclassement peuvent vous être adressées.
Quelle est la procédure de reclassement ?
Vous devez formuler votre demande de reclassement dans un délai qui varie selon votre ancienneté :
En l'absence de demande de reclassement formulée dans le délai imparti ou en cas de refus de bénéficier de la procédure de reclassement, vous êtes licencié.
Votre reclassement s'effectue sur un emploi de même catégorie hiérarchique que votre précédent emploi.
Si cela n'est pas possible, il peut s'effectuer, avec votre accord, sur un emploi relevant d'une catégorie hiérarchique inférieure.
L'offre de reclassement est écrite et précise.
L'emploi proposé doit être compatible avec vos compétences professionnelles.
Si aucun reclassement ne peut vous être proposé avant la fin du préavis, vous êtes placé, à la fin du préavis, en congé non rémunéré pour 3 mois maximum.
Votre placement en congé non rémunéré suspend la date d'effet de votre licenciement.
Une attestation de suspension de votre contrat de travail du fait de l'administration vous est délivrée.
Pendant ce congé non rémunéré, vous êtes considéré comme involontairement privé d'emploi et pouvez bénéficier, à votre demande, des allocations chômage.
Vous pouvez à tout moment, au cours de votre congé non rémunéré de 3 mois maximum, revenir sur votre demande de reclassement. Vous êtes alors licencié.
Si votre reclassement est impossible et n'a pas été effectué à la fin du congé non rémunéré de 3 mois maximum, vous êtes licencié.
Votre licenciement peut aussi intervenir en cas de refus du poste proposé.
Quelle est la durée du préavis ?
Que vous occupiez un emploi permanent (emploi correspondant à une activité normale et habituelle de l'administration par opposition à un emploi permettant de faire face à un besoin occasionnel (activité ponctuelle, surcroît momentané d'activité) ou un emploi non permanent par contrat de projet, vous avez droit à un préavis dont la durée varie selon votre ancienneté :
L'ancienneté est calculée jusqu'à la date d'envoi de la lettre de notification du licenciement.
Elle est calculée en tenant compte de l'ensemble de vos contrats.
Les contrats séparés par une interruption de fonctions sont pris en compte si l'interruption ne dépasse pas 4 mois et si elle n'est pas due à votre démission.
Les congés suivants sont pris en compte dans le calcul de l'ancienneté :